Avant de faire ce premier bilan, nous voulions vous
remercier de nous suivre sur ce blog depuis le début de notre voyage. Ça nous
fait plaisir de voir que nos aventures vous intéressent. Nous savons que nous
ne sommes pas très assidus ni vraiment à jour mais cette rédaction nous prend
plus de temps que ce qu’on s’était imaginé et le travail sur les photos est
assez chronophage également. Mais nous ne lâchons rien et travaillons déjà sur
les articles de la Bolivie, pays dans lequel nous sommes déjà depuis 22 jours
(mince, encore 22 jours de retard ici…).
Merci aussi pour tous vos commentaires, nous essayons d’y
répondre du mieux possible mais parfois, on les lit et on referme l’ordi car un
bus nous attend. En attendant, voici le bilan de ce premier pays traversé.
Il est temps de quitter la ville de Cusco que nous avons tant aimé. Mais de nouvelles aventures nous attendent ailleurs. On part assez tôt ce matin pour prendre un bus pour Puno, la ville qui borde le lac Titicaca du côté péruvien. On trouve un taxi dans la rue qui nous emmène assez rapidement à la gare de bus de notre compagnie (il ne faut pas oublier qu’ici chaque compagnie a son propre terminal, on en a déjà fait l’expérience à Arequipa…). On a tenté de n’acheter que 4 billets au lieu de 5 comme pour les bus locaux. En général, depuis le début de notre voyage, nous ne payons jamais le bus pour Julia qui voyage sur nos genoux à chaque fois, même quand on fait 6h de trajet dont 2h de piste !! Sauf pour les compagnies de bus longues distances (billets qu’on achète sur internet) ou les bus de nuit. Cette fois, le trajet pour Puno ne fait que 6h et il ne restait que 4 places à un prix intéressant. On doublait le tarif si on prenait un siège de plus. Alors on a tenté comme ça. Et c’est passé ! On a juste du payer 5 soles (soit 1,5€) de taxe pour Julia avant d’embarquer. On est bien content de notre coup ! Dans la file pour embarquer dans le bus, nous avons la bonne surprise de tomber sur Jessica, la française avec qui nous avions fait la route jusqu’au Machu Picchu, nous l’avions recroisé dans les rues de Cusco mais on pensait qu’elle avait quitté la ville depuis longtemps. On est ravi de la retrouver ici. La route se passe bien mais un quart d’heure avant d’arriver, on perd à nouveau l’estomac de Lucas… Dommage, on y était presque !
On fait la grasse matinée ce matin, qu’est-ce que ça fait du bien ! Au programme de la journée, RIEN ! On se fait un bon petit déjeuner, on fait un peu de lessive, on appelle nos familles, bref, on traine et ça fait du bien. Il est presque midi quand on part se balader en ville. On a envie de flâner et de se laisser porter. Aujourd’hui, il y a une fête religieuse, il semblerait que la mascotte soit la vierge Marie qu’on retrouve de partout ! Il y a de la musique, des danses traditionnelles, c’est bien animé pour notre plus grand plaisir.
On se lève encore assez tôt ce matin, on avale un bon petit déjeuner et on se rend sur la place principale du village pour tenter de trouver un collectivo pour Hidroelectrica. Mais on ne trouve que des bus ou des taxis qui veulent nous emmener à Cusco. On nous indique d’attendre à un certain endroit, on s’y rend et on attend. C’est la première fois depuis que nous sommes au Pérou que nous attendons un collectivo. D’habitude, on prend les dernières places et on part dans la foulée. Un taxi commence à nous aborder pour nous proposer ses services. On décline poliment en lui expliquant qu’on attend le collectivo. Puis il revient un peu plus tard pour nous demander si on a pris nos billets via une agence, que sinon le bus ne passera pas. Il nous propose ensuite d’en appeler un pour lui dire qu’on l’attend. Puis il revient un peu plus tard pour nous dire que le chauffeur est en train de prendre son petit déjeuner et qu’il n’arrivera pas avant 10h. Il est 8h15, on a du mal à le croire…
Cette fois, la nuit ne fut pas de
tout repos. La route qui relie Arequipa à Cusco est très sinueuse et en très
mauvaise état, on avait parfois l’impression de rouler sur une piste, ça
sentait la poussière dans le bus. Julia a même glissé plusieurs fois de son
siège pendant la nuit. Notre chauffeur a tellement été rapide sur ces routes
défoncées qu’on est même arrivé avec 30 minutes d’avance à Cusco, ce qui ne
nous arrange pas forcément car il est 6h30 du matin. On prend notre temps pour
récupérer nos sacs et sortir de la gare routière, les taxis sont déjà là à nous
attendre. On tente de négocier le prix, plusieurs ne veulent pas mais on finit
par trouver une voiture à un prix correct qui nous dépose sur la place
principale de la ville. Il nous faut marcher encore un peu pour trouver notre
hôtel, la ville est construite sur des collines et il faut monter sur des
trottoirs pavés. Une fois à notre auberge, notre chambre est libre et on peut
déjà y poser nos sacs. On a 2 chambres et une petite cuisine dans un espace
commun rien que pour nous, c’est royal !
Dernier matin à Arequipa, il est déjà temps de reprendre la
route pour une nouvelle destination. Refaire les sacs ne nous prend pas trop de
temps, on n’est pas trop mal organisé mais on est vraiment chargé et ça rentre
juste. On essaie aussi de rééquilibrer le poids des sacs des garçons car sinon
ils ont du mal à les porter très longtemps.
Il va falloir qu’on améliore ça.
Nous nous réveillons en douceur dans le bus qui roule
toujours. Les paysages qui défilent sont plutôt désertiques. On sait que la
route est encore longue mais ça se passe bien. On nous sert un petit déjeuner
basique mais appréciable. La grisaille laisse place peu à peu à un joli ciel
bleu.
Il est midi lorsque nous arrivons à Arequipa. Un coup de
taxi plus tard, nous découvrons notre hôtel pour les 3 prochaines nuits, une
grande chambre confortable qui donne sur une jolie terrasse.
Ça y est, nous y sommes ! Le jour du grand départ est arrivé. Nos familles nous accompagnent jusqu’à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Le temps de faire quelques photos souvenir de ce grand moment et il est déjà l’heure de se dire au revoir.