En route pour l’Amazonie

Jour 30 (30/07/19)

C’est le grand jour ! Nous partons en Amazonie ! Mais avant, on profite du festin matinal de l’hôtel. Pour se rendre là-bas, on avait le choix entre prendre le bus pendant 20h sur une piste réputée dangereuse ou prendre un avion qui mets 35 minutes (pour 5 fois plus cher…). On a pris la 2ème option, on est aventuriers mais pas fous non plus ! Pour rejoindre l’aéroport, on décide pour une fois de faire appel au taxi proposé par l’agence de voyage de l’hôtel. Il vient nous chercher devant la porte et on avoue qu’on apprécie ce confort. Le trafic est assez terrible dans cette ville et on met 45 minutes pour rejoindre l’aéroport situé sur le haut quartier d’El Alto. Mais on est quand même bien en avance et on en profite pour s’acheter une carte SIM du pays pour pouvoir se connecter en dehors des hôtels en cas de besoin.

L’avion a un peu de retard mais le trajet est tellement rapide que ce n’est pas bien grave. Quand on sort de l’avion, on sent tout de suite la différence, on a l’impression d’avoir changé de pays. Une douce chaleur moite nous accueille, on est dans la brousse, l’aéroport est tout petit, tellement petit qu’un mini-bus nous attend à la descente de l’avion et juste à côté les passagers qui repartent dans l’autre sens, on aurait voulu repartir, on aurait pu le faire sans problème. Le bus roule pendant plusieurs minutes dans une piste en terre au milieu de la forêt et nous dépose près d’une cabane. On attend ensuite nos bagages qui seront déposées sur le sol dans un espace dédié pour ça dans un angle de la pièce.

Le top du luxe en arrivant c’est notre chauffeur qui nous attend ! Pour une fois, nous n’avons pas besoin de nous battre avec un taxi pour se rendre en ville, notre hôtel nous en a envoyé un. Ha oui, parce qu’on ne vous a pas dit, pour ce séjour en Amazonie, qu’on considère un peu comme notre semaine de vacances au milieu du voyage, nous nous sommes offert un super hôtel avec piscine et vue sur le fleuve, le Rio Beni (tout en restant dans notre budget !).

A coté de tout ce luxe, cette région de la Bolivie est très pauvre et la plupart des habitations sont de simples cabanes faites de taules ou des maisons en brique jamais terminées. La population roule essentiellement en moto ou en moto-taxi, il y en a dans tous les sens.

A notre arrivée, on sent que la gérante n’est pas très ravie de nous voir arriver à 5. Nous avons réservé une chambre triple (option proposée par booking alors qu’on a bien dit qu’on était 4) et elle tente de nous faire changer de chambre pour une quadruple moyennant un supplément bien sûr. Après visite des 2 chambres, on préfère rester dans la triple car les lits sont plutôt grands et les garçons n’auront pas de mal à dormir ensemble. On ne s’est pas fait une copine mais tant pis.

Une fois qu’on a pris possession de notre chambre, on saute direct dans la piscine ! L’eau est fraîche mais ça fait tellement du bien et on est trop content d’avoir ce luxe. Il n’y a pas grand monde et on peut bien en profiter sans embêter personne. Le jardin est magnifique, il y a des chaises longues, des hamacs, des petites terrasses, c’est top !

On rigole bien car il y a 2 perroquets dans l’hôtel et ils imitent super bien les enfants. Quand Julia pleure, ils se moquent d’elle en pleurant aussi. Ils appellent aussi Lucas, on se demande bien pourquoi ils savent dire ça… Bertrand l’appelle une fois et les perroquets s’occupent du reste 😊.

En fin d’après-midi, nous partons nous balader en ville, nous déposons notre linge sale dans une laverie (première fois du voyage qu’on ne fait pas notre lessive à la main) et on commence à prospecter les agences pour partir plusieurs jours dans la pampa. A notre hôtel, nous avons discuté avec un couple franco-bolivien en vacances dans le coin et ils nous ont conseillé un restaurant tenu par un algérien qui fait de la cuisine méditerranéenne (Julianno). On se laisse tenter et on a bien fait, c’est vraiment bon, même les enfants se régalent, à tel point que Lucas lèche son assiette à la fin ! Et les gérants (un père et son fils) son super sympa. On reviendra !

Depuis l’hôtel, nous avons pu assister à un superbe coucher de soleil sur le fleuve.

Jour 31 (31/07/19)

On a bien dormi avec nos 3 lits et ça fait bizarre de devoir mettre la clim après avoir eu si froid quelques jours avant. Mylène se réveille avec un bon mal de tête alors on traine au bord de la piscine, les enfants s’amusent et nous nous reposons sur les transats. On en profite pour appeler nos familles. On arrive avec peine à sortir les enfants de la piscine pour aller se promener en ville.

On continue notre tour des agences et on hésite entre 2. On se laisse encore le temps de la réflexion, en tout cas, le programme proposé nous fait déjà rêver. En se promenant, on tombe sur une agence qui propose de faire de la tyrolienne dans la jungle. On se renseigne, on hésite, les tarifs sont quand même assez élevés pour de la tyrolienne. Il fait une chaleur de fou ici alors on retourne à la piscine ! On profite encore du magnifique coucher de soleil et Bertrand s’amuse avec le drone pour immortaliser ça (il fera un film un jour avec tout ça).

On retourne manger dans notre restaurant chouchou du coin, le gérant est content de nous revoir et Julia aime beaucoup la serveuse ce qui semble être réciproque. Mais avant ça, on a décidé de réserver la tyrolienne pour le lendemain en négociant un peu le prix. On va bien s’amuser !

Jour 32 (01/08/19)

On se lève tôt ce matin car on a rdv à l’agence pour partir dans la jungle à 8h. On fait la connaissance de notre guide qui est très sympa. Il nous donne plusieurs bouteilles d’eau et c’est parti. On part donc en pirogue rejoindre la jungle, on navigue pendant 20 minutes sur le fleuve au milieu de l’Amazonie, c’est grandiose.

Le bateau nous dépose au bord de la forêt et on part à pied rejoindre les plateformes. On marche pendant 2h, il fait vraiment chaud. On fait un premier stop dans le village d’une communauté, il n’y a personne ici alors le guide nous explique qu’ils sont tous partis en ville pour vendre leurs productions de fruits et légumes. On goute d’ailleurs leurs bananes, leurs oranges que notre guide épluche en surface pour qu’on puisse en aspirer le jus et un petit fruit qui a un goût similaire à la noix de coco mais dont on ne se rappelle plus le nom. On commence à entendre les bruits des différents animaux de la jungle, c’est magique.

Pendant notre marche, notre guide nous explique pleins de choses, on apprend qu’il existe des arbres qui savent marcher pour se positionner au mieux en fonction de la lumière qu’ils peuvent capter. On observe des fourmis géantes en procession en train de travailler et leur fourmilière géante, on découvre les fleurs appelé tête de singe… Une balade vraiment sympa.

On arrive enfin au point de départ des tyroliennes, le moment tant attendu par les enfants. Nos 2 guides nous équipent (une personne de l’agence a accompagné notre guide pour nous aider avec les enfants) et nous fait un petit briefing sur le fonctionnement de l’activité. Et puis c’est parti ! La première tyrolienne est assez simple, courte et pas trop rapide, une petite mise en bouche. Après ça devient vraiment intéressant. Même Julia peut en faire avec nous. Elle a son propre équipement et elle part avec l’un de nous. On pensait qu’elle aurait peur de se lancer mais pas du tout, elle adore !

La 2ème tyrolienne est beaucoup plus longue et rapide. Par précaution, Lucas part avec le guide mais par la suite, il fera tout tout seul. On s’amuse comme ça pendant 1 heure sur 8 tyroliennes différentes. On est perché en haut dans les arbres, parfois à plus de 60 mètres et on a une super vue sur la forêt amazonienne et le fleuve au loin. C’est vraiment le meilleur cadre qu’on ait jamais eu pour pratiquer cette activité ! On est habitué à faire de la tyrolienne dans nos montagnes mais là, c’est une expérience différente et on ne regrette vraiment pas de l’avoir fait. Et on est super content d’avoir pu faire cette activité tous les 5, en France Julia n’aurai pas été autorisé à en faire et aurait du regarder tout le monde d’en bas.

Une fois cette partie amusante terminée, il faut refaire toute la marche retour jusqu’au fleuve. Julia s’endort dans nos bras, elle a tout donné ! On reprend notre pirogue, il fait beau et chaud, qu’est-ce qu’on est bien. Ça fait 1 mois qu’on est parti et sur cette pirogue, on commence à vraiment réaliser l’aventure qu’on est en train de vivre.

En discutant avec notre guide, il nous aide à faire notre choix sur l’agence avec laquelle partir pour aller dans la pampa car il connait les personnes qui y travaillent, ils viennent de la même communauté. On avait déjà une bonne préférence et maintenant on est convaincu. On file donc réserver notre nouvelle excursion pour les 3 prochains jours auprès de l’agence Mashaquipe. Il est 14h passée, on mange rapidement (du poulet et du riz…) et on file se rafraichir dans la piscine et faire un peu de devoirs.

On prépare nos sacs pour notre départ le lendemain, on gardera 3 petits sacs pour ces 3 jours et on laissera nos gros sacs à l’agence, les affaires sont réduites. On ressort manger une dernière fois en ville, on vous laisse deviner où 😊.

5 commentaires sur « En route pour l’Amazonie »

  1. la découverte de la canopée amazonienne en tyrolienne, en famille et en s’amusant, alors ça c’est génial!
    Merci pour ces belles photos, vos sourires éclatants, et les panoramiques vues du drone me font kiffer!
    bon sinon les vacances sont finies ici, et au fait Bertrand la tape out est enfin partie 😉

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